Sarra Douik - voice & oud

Adèle Viret - cello

Zé Almeida - double bass

Pierre Hurty - drums

NAWĀ

The day has come when my soul was cut off

I walk, letting my veins flow — flow into whom I raised

Just like I took from those before me and rose

From those before me, and I rose…

Sarra Douik

Nawā est né de la rencontre entre la violoncelliste Adèle Viret (FR/BE) et la chanteuse et oudiste Sarra Douik (TU/IT). Rejointes par Zé Almeida (PT/BE) à la contrebasse et Pierre Hurty (FR/BE) à la batterie, iels forment un quartet dont le paysage sonore mêle récits poétiques, jazz, langages contemporains et traditions arabes et nord-africaines.

En arabe, Nawā signifie simultanément « graine » et « intention » projetant ici l’esprit de la musique ; un noyau où se rencontrent des influences diverses et le désir partagé de raconter des histoires à travers elle.

À l’origine du propos poétique, notre graine est une réflexion sur les arbres. Un poème écrit par Sarra parle d’un vieil arbre qui transmettrais l'eau, l'air et la sagesse de sa vie aux plus jeunes qui l’entourent. En tant que graine Nawā symbolise l'origine et l'essence, le noyau intérieur de ce que nous sommes entre les couches de culture, d'histoire et de mémoire héritées . En tant qu'intention, le mot évoque la volonté de se déplacer, de franchir les frontières et d'imaginer un avenir différent. Dans cette double signification, « nawā » capture la tension entre l'enracinement et le mouvement, la mémoire et la transmission et devient la métamorphose de vies façonnées par la migration, le déplacement et la recherche de soi à travers des paysages changeants.